Fatigué d’hurler c’est pour ça que j’rap Je fabrique des instru sans même prendre ma gratte Avant confinement j’étais déjà dans grotte Les cons finirons par me lâcher la grappe Moi j’ai lâché le black Moi j’ai lâché le black J’ai pas connu le block mais je connais mes gammes La musique pas une blague Venu mettre des claques Stop les blast Marre d’être fast Fuck ces *bip* Nique la crasse Venu prendre la place Que les puristes se tassent Un reflet dans la glace Qui fait l’effet d’une frappe Et j’me rappelle que le temps passe passe Que les années me rattrapent Puisqu’il faut compenser les pertes Repenser le future Mettre une compresse sur les plaies Et panser les blessures Apprendre à philosopher Permet d’appréhender la mort Je suis la Pierre philosophale Tout ce que je touche devient de l’or Je vais devenir le meilleur Leur le prouver qu’ils avaient tort Dans la zik, dans la finance, dans la peinture et dans le sport Fuck ton développement personnel J’ai des choses à faire et je veux agir avant la fin Je vais finir par m’inventer un personnage A l’air morose, a l’art moral, à l’aise, malin Je suis devenu bon à la guitare car j’étais seul au fond de la classe Mon expression c’est devenu l’art pour par finir au fond de la masse Toujours les pieds sur terre mais mon esprit est dans l’espace Mais je connais le dictons qui va à la chasse perd sa.. La vie c’est qu’un passage T’étonnes pas si je suis pas sage J’ai quand même un bon présage Je m’arrêterais pas au péage C’est qu’une préface Sur une préprod Qui va finir sur un pressage C’est qu’une préface Sur une préprod Qui va finir sur un pressage J'ai écouté mes prod à m’en saigner les oreilles Et j’ai goûté l’opprobre quand j’ai signé sur les revers Mais je suis parti maintenant on pourra pas me mettre sur veille J’ai rebooté ma chance, formaté pour tout refaire Souvent je suis l’intru Ce son juste c’est l’intro D’une vie d’un intro Si tu trouve que ça sonne faux c’est normal car c’est moi qui ai conçu l'instru Je suis en maîtrise t’es en méprise Écoute ce son qui te Mesmérise Ressent ce texte, retient ces rimes Résiste pas à la musique qui nous martyrise Tirez moi dans le dos pour soulager mon hernie Planter moi dans le foi pour soulager ma cirrose Je vais finir clodo ou reclus comme un ermite M'enfermer au studio jusqu’à frôler la surdose Certains embrasent la rue Pendant qu’ici j’embrasse la rime Je suis un super héros je suis supersensible Comment viser dans le mille Si j’ai tiré sans cible J’ai des cernes de la tête aux pied Pas d’essai, pas de test je fais Ça me dessert qu’en je m'en-tête à dire Qu’on me décerne le titre du pire Je veux Faire 45 tour du monde avec ma veste en vinyle Je veux que tout le premier rang soit composé de vigiles Je veux qu’on me regarde comme une pute derrière une vitrine Je veux entendre toute la foule qui s’écrie vive IIL Faire 45 tour du monde avec ma veste en vinyle Je veux que tout le premier rang soit composé de Vigiles Je veux qu’on me regarde comme une pute derrière une vitrine Je veux entendre toute la foule qui s’écrie vive IIL Et si tous les jours je trime c’est qu’tu comptes pas quand t’aimes Et tu pars à la dérive quand les pensées t’emmènes Pensées imaginatives sont pas bloqués qu’en rêve Toutes les rimes sont déjà faites mais laisses moi kicker quand même Comme Proust j’aime les anciennes douceurs C’est la souffrance qui nous enseigne sous peur On se pousse, puis on en saigne ou meurt L’expérience est une ancienne douleur En pleine transition Je suis transi J’ai mélangé tous les sons Et ma transpi En pleine phase d'inspiration Je suis aspiré J’ai fait bouillonner le sang Je suis aspirant En pleine transition Je suis transi J’ai mélangé tous les sons Et ma transpi En pleine phase d'inspiration Je suis aspiré J’ai fait bouillonner le sang Je suis aspirant Je suis aspirant Je suis aspirant Je suis aspirant En plein transition je suis aspirant Je suis aspirant Je suis aspirant Je suis aspiré

Je me suis repassé 1000 fois le film en tête pour trouver la séquence qui manque J’aimerais tout rembobiner Me faire à nouveau embobiner J’ai fait les 100 pas plus de 100 fois même si je sais que tu t'en moques Je recherche la scène coupée Le scénario que j'ai manqué On s’éprend, on s’étend, on s’entend, on s’épanche, on s’apprend, on s’effare, on s’égare, on se sépare On s’esquisse, on s’excite, dans l’exquis on existe, on s’exprime  on s’excuse, on s’éclipse on s’esquive J’ai le succès de mon empire à construire, j’ai plus la force pour ça Si j’avais pu le voir venir, j’aurais gardé tout ce temps pour moi J'ai la haine je m'enflamme au point d'en perdre mon sang froid Les sentiments bouillonnent en moi, je ressens tiède ce monde sans toi La chaleur de ton corps s'est tue et je regarde les astres au loin Le temps que leur lumière me parvienne leur éclat s'éteint Ça commence par étincelle dans les yeux Puis une flamme dans le cœur Ça fini par incendie dans la tête Puis des braises en guise de pleurs Le feu de la passion se consume dans les cieux Jusqu’à la dernière lueur La fumée des souvenirs se projette Dans les cendres l’amour se meurt Ma rigueur est un rempart à la tristesse et la colère Mais ta présence avait suffi à tout annihiler J’ai chaviré dans ton regard en comptant les couleurs Mon ton absence est une abysse alors je me laisse couler Ne m’en veux pas si t’insultes de tous les noms Si je t’accuse de tous mes maux Si je t'affuble du mauvais rôle Cela m’insuffle un nouveau souffle Cela me rassure si je sais que tu souffres Je voudrais juste que l’on se frôle Je me pensais pas aussi frêle Lorsque j’ai cru au coup de foudre Celui qui allume le feu, alerte la foule Que l’on est fou, que l’on se plonge dans le futur sans vraiment être plus que parfaits Dans l'instant présent de la veille, on s’émerveillait devant les stars  Je me suis approché du soleil avec les ailes d'Icare J'ai la haine je m'enflamme au point d'en perdre mon sang froid Les sentiments bouillonnent en moi, je ressens tiède ce monde sans toi La chaleur de ton corps s'est tue et je regarde les astres au loin Le temps que leur lumière me parvienne leur éclat s'éteint Ça commence par étincelle dans les yeux Puis une flamme dans le cœur Ça fini par incendie dans la tête Puis des braises en guise de pleurs Le feu de la passion se consume dans les cieux Jusqu’à la dernière lueur La fumée des souvenirs se projette Dans les cendres l’amour se meurt J’ai peur de me noyer comme je le faisais dans tes yeux J’ai peur que l’oasis n’était rien d’autre qu’un mirage J’essaye de ne pas de sombrer, j’ai la hargne pour aller mieux Mais j’ai encore fait à moitié alors je ressens qu’une mi-rage

Perte de motiv colossale Pas de motif pour le faire Pas de mauvais pas de sale Pas de moral que le mal Sur un autre continent Les problèmes te rattrapent C’est la merde quand tu ment Tu t’es pris dans ta trappe Partager entre ego et la perte de confiance Un jour tu vois en gros le lendemain tout est rance rance rance C’est Dimanche soir je suis effacé J’ai perdu espoir je suis déphasé Seul dans le noir je suis effaré J’écris mon histoire j’me suis préfacé J’attends lundi comme un trader Devant l’ordi jusqu’à pas d’heure Je vais pas dormir mon lit m’fait peur Je suis comme Sophie dans son malheur J’vais forcer le bonheur comme un coffre J’vais Farmer l’honneur pour mon stuff Pour le moment je suis amorphe Quand j’dis que ça va c’est bluff J’veux Ma meute à la rescousse qui me soutiennent même quand tout s’écroule De Malmö jusqu’à Rimouski, les gars qui me suivraient coûte que coûte Je vous ai rien dit même quand tout n’allait pas Je parle peu de mes plaies Mais là c’est manche-di et tout tourne chez moi Pardonnez moi si j’me plains Et j’ai mal J’ai le spleen C’est normal Me disent-ils J’en ai marre D’être fébrile Tellement saoulé que ma salive se distille C’est dimanche Je m’ennuie Alors je pense A mes ex (elles sont moches!) Et je flanche Je m’enlise Je rentre en trance comme si j’avais changé de sexe Et toute les semaines c’est la même Je crains le dernier jour comme l’apocalypse Coincé entre peine et flemme Je cherche l’amour sur un adopte un vice Les yeux flingues par les écrans je sais même plus si je pleure pour de vrai Je pense à me flinguer un instant et puis juste après je m’imagine au sommet Mais tout va trop vite dans ma tête je pense au fait qu’suis en train de penser J'aimerais que ca s’arrête, fermer les yeux et me reposer L’horloge indique qu’il est passé minuit Techniquement ça veut dire qu’on est lundi Mais j’ai pas pu me rendre dans mon lit Je suis resté coincé bien profond dans l’ennui Des songes de toi te viennent m’interrompe Mensonges de toi me reviennent en mémoire Je suis auto cocu car c’est moi qui me suis trompé J’ai perdu le focus sur ma zik, mon espoir Putain de merde J’ai la rage, l’air sauvage J’ai l’air sage et en marge J’ouïs L’orage quand je marche J’élabore à l’arrache Des poèmes sur des pages Pas d’sunday sur la plage J’ai passé 5h sur une prod a chier Je vais passe-out sous peu j’me suis avachi Un pseudo-fragile dans un homme studieux Mon pseudo c’est ILL dans un home studio Et j’ai mal J’ai le spleen C’est normal Me disent-ils J’en ai marre D’être fébrile Tellement saoulé que ma salive se distille C’est dimanche Je m’ennuie Alors je pense A mes ex (elles sont moches!) Et je flanche Je m’enlise Je rentre en trance comme si j’avais changé de sexe Sexe

J’ai pas trouvé de titre à ce morceau J’men tape je fais des doigts je suis mime Marceau J’ai choppé les clous du Christ et sa morsure Je les enfonce, ce son cogne je suis marteau Des appuis solides tema les cuissots Le seul maître à bord, commandant Cousteau Découpage de rimes passe-moi les ciseaux J'ai trop de trucs sur le feu je suis un cuistot Des mecs comme moi y’en a pas deux Y’en a presque deux milliards C’est tous la même chose qu’on veut L’amour la maison les chiards On fait croire qu’on est heureux mais on est perdus dans le noir On veut rentrer toutes les boules avant d’finir sur le billard T’façon j’crois plus en rien alors je vais faire ce que j’fais de mieux Je suis bien trop fainéant c’est pour ça que je taffe autant Acharné comme un chien jusqu’à ce qu’on me prenne au sérieux Si je prends des vacances j’arrête définitivement (Oh nan) Écoute ce son de l’espace à bord d’une fusée Falcon Lucky Luke, je débarque pour chasser les Dalton Les problèmes flottent s’ils sont noyés dans l’alcool Entre le X et le middle j’ai choisi mon Malcolm x2 Tu rougis quand tu mens c’est trop mignon mais Tu confonds sentiments et opinions Y’a des choses qui s’obtiennent pas via le pognon (pour tout le reste il y a Mastercard) Quand tu pleures devant Bambi tu dis que c’est les oignons T’étonne pas si pour toi la politique c’est un Castex Si le seul plan cul que t’as ça reste ton ex Si malgré la notice tu comprends pas mes textes Un morceau expéditif, appelez-moi FedEx Je serai le plus grand même en restant assis, Je serai le plus vivant même en restant passif Lucky Luke t'achève en un tir et t'attrape au lasso Ils ont cru monter des empires en montant des assos Ils parlent tous de charbonner, mais s’en sont brûlé les doigts Des passionnés pas chers payés, s’en sont buté des fois Flèche dans le cœur et chaire percée, amour, douleur tout part de là L’impression d’être un charpentier car tous mes sons ils parlent de toi Écoute ce son de l’espace à bord d’une fusée Falcon Lucky Luke, je débarque pour chasser les Dalton Les problèmes flottent s’il sont noyés dans l’alcool Entre le X et le middle j’ai choisi mon Malcolm x2 Au sommet de la pyramide comme un aztèque Je surveille mon argent dans le Nasdaq J’ai mis toutes mes cartes en mode attaque J’ai tellement le melon que c’est une pastèque Tellement mes chevilles enflent j’ai un pied bot Je soulève des haltères pour mon ego J’ai tout réussi pas besoin de négo Je te fume, te consume puis t’écrase comme un mégot Je suis rentré par la fenêtre j’sortirai par la grande porte Chargé comme un cervidé quand mon élan me porte J’ai tout calculé mais j’ai pas compté les pertes Sur la ligne d’arrivée j’attends encore que le lièvre parte Qu’on m’apporte du champagne pour me saouler mieux Je ferai coudre des poches sur mon linceul Plus grandes que celles que j’ai sous les yeux Je suis mal accompagné que quand je suis seul (DTMC) Écoute ce son de l’espace à bord d’une fusée Falcon Lucky Luke, je débarque pour chasser les Dalton Les problèmes flottent s’il sont noyés dans l’alcool Entre le X et le middle j’ai choisi mon Malcolm x2 Level 60 IIL t’enchante Déjà 6 ou 7 tracks dans le tel qui patientent J’ai laissé mon corps aux portes de l’enfer Ma musique c’est de l’or, c’est de l’orfèvre J’ai pas fini le premier que j’ai déjà écrit le 3ème album Mes textes prennent plus de place que mes photos dans le téléphone C’est de l’or dans mon portable, mais aussi du cobalt et du galium Merci aux Ouïghours qui m’ont permis que les rimes sonnent Je t’ai conté ma peine, prochain album sera un banger Si les condés m’appellent dites-leur que je suis ailleurs J’en ai marre de la flemme je me suis relevé de la torpeur J’irai brandir la flamme pour éloigner la peur L’impro ça se travaille L’intro était tragique Ce morceau est sans faille L’outro sera magique L’outrage sera majeur L’orage sera court Je connais par cœur ces instants de doute sur le parcours Solo!

Oh encore un soir d’insomnie Des rêves en tête inassouvis Encore une soif d’introduire Mon univers entropique qui va s’étendre jusqu’à ce même le succès en autre pique Et j’y pense sans arrêt Même si je vais en sens inverse Je me lance des avertissements J’entreprends mon ascension sans averse Et ma chute sans amortissement C’est la mort qui se ment Si elle croit pouvoir me prendre avant que l’or m’sertisse nan C’est attristant C’est ça être artiste nan ? Sous les lumières avant le dernier endormissement Une obsession de plaire, de pourfendre la nuit noire de mes éclaircissements Mais j’ai l’exercice lent Car j’ai cette voix en tête qui me répète cet avertissement Prend garde au succès à tout ces gens qui te sucent Ces mecs qu’on pas besoin de chanter pour que ça sonne faux Le Walk of fame c’est juste pour se faire marcher dessus Le piédestal c’est juste pour tomber de plus haut Prend garde au succès à tout ces gens qui te sucent Ces mecs qu’on pas besoin de chanter pour que ça sonne faux Le Walk of fame c’est juste pour se faire marcher dessus Le piédestal c’est juste pour tomber de plus haut J’écris ces notes pour plus tard J’y pense non stop dans plumard Je joue sans fautes même s’il est tard J’ai peur du flop, j’ai peur du drop Alors que je viens de commencer d’écrire l’histoire Je cherche un phare dans le noir Est-ce que mon art peut être rare ? Devrais-je garder un espoir ? J’ai les pensées noires comme dans boule de suif Mais elle ne sont que de passage dans le temps Je retrouverai espoir si la foule me suit J’ai la tristesse qui se casse et les maux passants C’est mon heure que j’attends Et mon ombre que je suis Le succès peut être prescrit comme un médicament Ces menteurs que je fuis Sont en nombre je le sens venir Et c’est mon moi du futur que j’entends dire Prend garde au succès à tout ces gens qui te sucent Ces mecs qu’on pas b’soin d’chanter pour que ça sonne faux Le Walk of fame c’est juste pour se faire marcher dessus Le piédestal c’est juste pour tomber de plus haut Prend garde au succès à tout ces gens qui te sucent Ces mecs qu’on pas b’soin d’chanter pour que ça sonne faux Le Walk of fame c’est juste pour se faire marcher dessus Le piédestal c’est juste pour tomber de plus haut Oh, c’est la peur qui monte Oh, de finir comme un quidam quelconque Oh, les pensées qui mentent Quand elle font croire que le bonheur est dans la fame qui manque Il y a ceux qui parlent et il y a ceux qui font Il y a ceux qui tardent et il y a ceux qui foncent Ceux qui se questionnent et puis ceux qu’ont les réponses Et il y a moi qui part vers de nouveaux horizons J’ai les pensées noires comme dans boule de suif Mais elle ne sont que de passage dans le temps Je retrouverai espoir si la foule me suit J’ai la tristesse qui se casse et les maux passants C’est mon heure que j’attends Et mon ombre que je suis Le succès peut être prescrit comme un médicament Ces menteurs que je fuis Sont en nombre je le sens venir Et c’est mon moi du futur que j’entends dire Prend garde au succès à tout ces gens qui te sucent Ces mecs qu’on pas b’soin d’chanter pour que ça sonne faux Le Walk of fame c’est juste pour se faire marcher dessus Le piédestal c’est juste pour tomber de plus haut Prend garde au succès à tout ces gens qui te sucent Ces mecs qu’on pas b’soin d’chanter pour que ça sonne faux Le Walk of fame c’est juste pour se faire marcher dessus Le piédestal c’est juste pour tomber de plus haut Walk of fame x7 Tombe

Atteint du syndrome de Peter Pan Dans l’attente d’un sérum pour stopper le temps Ils ont battis leur vie moyenne Une forteresse de confort Mais toi tu cherches à vivre la tienne Et ils te disent que t’as tort Tu commerceras en bas de l’échelle D’une main tu peux tous les faire tomber Gravir les échelons c’est un échec Demain tu peux tout faire pour ton bien Faire un choix c’est une trahison Ne pas en faire c’est un abandon Écoute la voix de la raison Écoute la voix qui raisonne Celle qui te dit de poursuivre tes passions De t’ouvrir, de courir, de sourire, de frémir avant de mourir Cette petite voix qui te dit toute façon On est pas ici pour pourrir Dans une vie une sous vide Comment apprécier l’avenir Sans souvenirs sans rides Ca fait boum boum boum Dans tes oreilles Et ça tourne tourne tourne Sur l’oreiller T’as le temps Apprend Attends Avance Ils pensent argent mais Dépensent pas l’temps Le cœur à ses raisons Maia c’est la peur qui a ses réseaux La vie carrée qui tourne par rond Faire un emprunt qui laisse sur le carreau On a qu’une envie partir À Neverland, fuck Paris Mais passe ton bac, passe ton permis Choisi ta fac, bosse toute ta vie Ton lit c’est ta prison dont toi seul a la clé La voie de la raison, vers notre Voie lactée Atteint du syndrome de Peter Pan Dans l’attente d’un sérum pour stopper le temps Atteint du syndrome de Peter Pan Dans l’attente d’un sérum pour stopper le temps

Souvent tu regrettes ce que tu dis, car t'es pas toi quand la colère embarque Tu sais que ça vous détruit, ça finira par faire des chambres à part Pourquoi être aussi stricte, hausser le ton ça laisse des marques Si toi aussi ça te prend aux tripes quand tu repasses devant cet appart Hiérarchise pas les souffrances La peur de tout perdre on y est tous soumis Que tu viennes de la France du Japon ou de même Lettonie On vit tous les mêmes merdes, frustration, envies inassouvies La fin d'une relation On a tous nos soucis Ça t’as laisse un gout amer quand tu as déclaré ta flamme Il y a pas eu besoin d'échecs, la vie t'as retiré ta reine Toute façon tu peux rien n'y faire autant assouvir ta flemme A grand coup somnifères tu peux dormir sur ta peine T'as répété son nom comme une invocation Ressenti de la tristesse rien qu'à son évocation Comment tu peux prétendre tendre vers une évolution Si t’es même pas le maître de tes propres émotions Je capte tes ondes Au fond de ton être je sonde Et même si le tonnerre y gronde J'y vois le reflet d'un monde Des fois je me demandes ce que tu deviens Plus de contact, C’est douteux donc les nouvelles je les devines Et J’ai des flash de nous deux Et j’y repense, je m'abime, je me fais vieux quand me souviens Fais moi juste un signe, tu sais je me contente d’un rien Est-ce que t’attends toujours demain Pour retracer le quotidien, son armature que tu dessines Victime de tes pulsions, l’instant présent qui te détient Fuis tu toujours le futur, à pas savoir ce qui te destines ? Penser à plus tard t’angoisses car tu sais que t’es pas devin Au lieu de régler tes problèmes, toi tu les regardes de loin L’impression que t’es libre, de pas avoir de liens Mais tu croules sous les dettes et tu les creuses à deux mains Procrastiner devient un art Rester ancré dans ce présent Mais ne rien faire devient tannant Consume l'instant dans un pétard Au fond du bar il se fait tard Et tes bourré évidement Te persuader que t’es un fêtard Alors que t’es bourré de talent Addict au H à l’alcool aux somipheres Faudrait que tu lâches toutes ces merdes et laisser le sommeil faire Je capte tes ondes qui se répandent dans l'atmosphère Dans ta tête ça tourne par rond pourtant nés sur la même sphère On rajoute dé devant pression quand elle déborde dans ton présent Mais s’ouvrir les veines avec tesson ne fera jamais que les douleurs se tairont Va t’exiler comme tesson Pour pas te faire péter le caisson Si tu t’enfermes, au fond C’est pour ressentir tes sons Mais tu végètes comme cresson On attire la chance que lorsqu’on croit avec passion, effet Pygmalion Comme toi elles sont superficielles mais je me pose toute ces questions T’as oublié de viser le ciel tellement t’as fixé le plafond J’ai vu ton regard derrières tes cils longs La vérité écrite dans le creux des sillons De tes mains, t’as vu voulu cacher tes émotions mais je te connais par cœur et ton silence en dit... Je capte tes ondes Au fond de ton être je sonde