Souvent tu regrettes ce que tu dis, car t'es pas toi quand la colère embarque
Tu sais que ça vous détruit, ça finira par faire des chambres à part
Pourquoi être aussi stricte, hausser le ton ça laisse des marques
Si toi aussi ça te prend aux tripes quand tu repasses devant cet appart

Hiérarchise pas les souffrances
La peur de tout perdre on y est tous soumis
Que tu viennes de la France du Japon ou de même Lettonie
On vit tous les mêmes merdes, frustration, envies inassouvies
La fin d'une relation
On a tous nos soucis

Ça t’as laisse un gout amer quand tu as déclaré ta flamme
Il y a pas eu besoin d'échecs, la vie t'as retiré ta reine
Toute façon tu peux rien n'y faire autant assouvir ta flemme
A grand coup somnifères tu peux dormir sur ta peine

T'as répété son nom comme une invocation
Ressenti de la tristesse rien qu'à son évocation
Comment tu peux prétendre tendre vers une évolution
Si t’es même pas le maître de tes propres émotions

Je capte tes ondes
Au fond de ton être je sonde
Et même si le tonnerre y gronde
J'y vois le reflet d'un monde

Des fois je me demandes ce que tu deviens
Plus de contact, C’est douteux donc les nouvelles je les devines
Et J’ai des flash de nous deux
Et j’y repense, je m'abime, je me fais vieux quand me souviens
Fais moi juste un signe, tu sais je me contente d’un rien

Est-ce que t’attends toujours demain
Pour retracer le quotidien, son armature que tu dessines
Victime de tes pulsions, l’instant présent qui te détient
Fuis tu toujours le futur, à pas savoir ce qui te destines ?

Penser à plus tard t’angoisses car tu sais que t’es pas devin
Au lieu de régler tes problèmes, toi tu les regardes de loin
L’impression que t’es libre, de pas avoir de liens
Mais tu croules sous les dettes et tu les creuses à deux mains

Procrastiner devient un art
Rester ancré dans ce présent
Mais ne rien faire devient tannant
Consume l'instant dans un pétard

Au fond du bar il se fait tard
Et tes bourré évidement
Te persuader que t’es un fêtard
Alors que t’es bourré de talent

Addict au H à l’alcool aux somipheres
Faudrait que tu lâches toutes ces merdes et laisser le sommeil faire
Je capte tes ondes qui se répandent dans l'atmosphère
Dans ta tête ça tourne par rond pourtant nés sur la même sphère

On rajoute dé devant pression quand elle déborde dans ton présent
Mais s’ouvrir les veines avec tesson ne fera jamais que les douleurs se tairont
Va t’exiler comme tesson
Pour pas te faire péter le caisson
Si tu t’enfermes, au fond
C’est pour ressentir tes sons
Mais tu végètes comme cresson
On attire la chance que lorsqu’on croit avec passion, effet Pygmalion
Comme toi elles sont superficielles mais je me pose toute ces questions
T’as oublié de viser le ciel tellement t’as fixé le plafond

J’ai vu ton regard derrières tes cils longs
La vérité écrite dans le creux des sillons
De tes mains, t’as vu voulu cacher tes émotions
mais je te connais par cœur et ton silence en dit...
Je capte tes ondes
Au fond de ton être je sonde