1. |
MARIA
03:19
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On lui disait sans cesse
Qu’elle était la plus belle
Qu’au fond de son regard
De ses yeux se reflète
Ses rêves, ses envies d’ailleurs
Sans trêve, elle avait même d’ailleurs
Emballée tout ses biens
Un beau jour, un matin
Pour s’en aller au loin
Mais le monde l’a rattrapée,
L’a effacée, l’a engouffrée,
Dans son antre du quotidien
Et sa beauté a fanée
Et ses yeux ne reflètent plus rien
Tu te sens prise par le monde
Injuste et mauvais
Ton amertume profonde
Tu te dis "si je pouvais"
Un flambeau qui se cache
Qui éclaircit la vie
Un regard, un sourire,
Ton ombre qui me suis
Je te vois quand tu me fuis,
Tu m’envoies de faux sourires,
Quand tu crois qu'le sort te poursuit
J’entends même le silence des soupirs
Tu as cette chose qui sommeille en toi
Ce monstre au cœur de craie
Je t’ai vue la première fois
Combattre ces pensées qui t’effraient
On lui disait sans cesse
Qu’elle serait promise
Au destin d’une princesse
D’une Reine marquise
Mais j’ai vu ce trou béant
Comme Cassandre je ne puis
Te convaincre que l’amour lui
Seul combat le néant
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2. |
LA SAGESSE ME GUETTE
03:30
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Un être divisé entre deux particules
Qui aligne les saisons, les crises au son des enclumes
La sagesse me guette
Je pense à admirer la beauté, des faiblesses
Je pense à apprécier chaque secondes, chaque semaines
Je crois observer le destin qui s'incline
Devant la lune qui baise toute les filles qu'on allonge
Bien sur il y a ce diable qui nous dévore
L'avenir pointant le jour, de l'an bis
Nous sommes que des mal, des chiens, des rats, des râles
Le cerveau vouté sous sang ...putain
Ca ne tient qu'à un fil
Sans rien devoir à ta frime
La sagesse me guette
Sans rien devoir à personne
Ton monde dégueule à pleines varices
Tu me prends pour une bête, solitaire et triste
Mais l'espoir est partout puisque dehors c'est la nuit
Lentement tu me quittes, enfant du malheur, de la haine, de la fuite
Ecrasé par l'amertume, remues la puanteur qui te remontes au cœur
Je pense à aviser la clarté, des grandeurs
Je pense à mesurer chaque instant, chaque querelle
Je crois submerger le mesquin qui s'indigne
Devant la lutte ascèse qui torpille de triomphe
Bien sur il y a des actes que je déplore
L'analyse glaçant l'époque, traitant vif
Nous sommes qu'animal, des riens, des las, des sales
Le cerveau vouté sous sang ...putain
Créature casse gueule dévastatrice
J'assomme mon crâne, d'épithètes sinistres
Mais l'espoir est partout puisque dehors c'est la nuit
Lentement tu m'acquittes, enfant salvateur, de la haine, pour la suite
Ecrasé par la fortune, remu le rédempteur qui remonte du cœur
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3. |
FAIT DIX VERRES
03:32
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J'ai avalé des verres
Des glaçons, des Rivières
Mis au feu les remords
Qui libèrent de l'oubli
Il se peut qu'on se perde
Dans ce monde délétère
Et mon corps qui se tord
Sous l'éther qui ondule
Sans le noir infini
J'ai sifflé le malt
Marqué mes larmes au fer
Trainé dans tout les rades,
Dans les bras dl'éthanol ,
Dans une piaule à vomir
J'étais paumé
Et j'savais plus quoi faire
J'ai approché l'fond des enfers
Errant dans l'flot des soirs
Noyé dans ma propre bêtise
J'ai arrimé mes verres
À ma douce misère
Pour y trouver de l'ambre
À l'écume des jours
À l'usure de la vie
Y a-t-il une coupe moins pleine
Que celle qui nous harcèle
Quand l'esprit est plus mort
Que la cendre des jours
Dévoré par l'ennui
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4. |
NEBULA
01:49
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Tu trouveras dans l'ombre
Le visage éternel
L'envole des colombes
La voie vers le ciel
Tu verras l'absolu
Le réel, le sublime
Où l'enfer disparait
Et la terre est promise
Car entrer sous la trappe
C'est trouver le sanctuaire
L'enfant tenant sa harpe
T'en a ouvert les portes
Tu as commencé la mort
Par de la solitude
Voici l'heure où tu vas
Toi aussi t'en aller
T'espères y voir de l'or?
L'étoile de l'insouciance
À chaque fin de cycle
Nait un phare qui expire
Le soleil faiblissant
Là, debout devant toi
Perce la faible lumière
L'obscurité des bois
Tu as vidé tes yeux
De ses dernières larmes
Lassées des eaux acides
Laissant brûler la flamme
Ce n'est qu'une goutte de pluie
Dans le feu des enfers
Tu as forgé ton destin
Sur l’enclume des misères
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5. |
1993
02:41
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Tu voudrais partir loin derrière
Trouver qui a causé ta perte
Forcer les portes et les fenêtres
Détourner l'évidence un peu
En 1993
De retour en 93
Où se sont éteintes les braises
En 1993
Tu voudrais tordre l'univers
Retourner l'écho jusqu'au sang
Amortir le choc sans un bleu
Sceller tes rêves à d'autres cieux
Tu voudrais faire un demi-tour
Crever les torts que l'on te prête
De temps en temps réapparaître
Mais il y a ce vide entre vous deux
En 1993
De retour en 93
Où se sont éteintes les braises
En 1993
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6. |
MONARQUE
03:23
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J'avance froidement
Les yeux derrière la tête
Laissant passer le temps
Anesthésier mes peines
Paysage sans saveur
Soleil blanc et froid
Il suffit d'un rien
Pour écraser mes joies
J'avance péniblement
Errant solitaire
Regardant vers l'avenir
Une ligne
À l'épreuve des ténèbres
Je vise et descends
Les craintes, les plaintes, la haine
Fanatique
Le cœur
Rongé par le chagrin
Le temps
Suffira pour guérir
Alors, au fil du temps
Nous tâchons de distraire notre esprit
Mais la plaie est grande
La peine profonde...
Les cicatrices restent
Nos frustrations nous poussent à l'excès
Laissant libre cours à notre agressivité
Le temps passe
Puis un beau jour on se relève
Prêts à affronter notre existence
Le cœur
Rongé par le chagrin
Le temps
Suffira pour guérir
Alors, au fil du temps
Nous tâchons de distraire notre esprit
Mais la plaie est grande
La peine profonde...
Les cicatrices restent
Nos frustrations nous poussent à l'excès
Laissant libre court à notre agressivité
Le temps passe
Puis un beau jour on se relève
Près à affronter notre existence
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